Représentations et transmission des connaissances à la lumière de l'innovation numérique
7-8 nov. 2019 Montpellier (France)
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Les imaginaires des pratiques d'enseignement liées au numérique, incluant pour l’enseignant la crainte que l'utilisation du numérique ne soit synonyme de substitution (fantasmes liés au tuteur-machine ou au tuteur automatisé) nécessitent que l’ensemble des outils et des pratiques soient explicitées et accompagnées (traitement automatique de la langue naturelle écrite et orale pour la recherche d’informations, la détection de relation, l’analyse de sentiments, ou la fouille d’arguments).
Du concept à la connaissance :
Quelles nouvelles pistes pourrait-on envisager face aux besoins des enseignants et des apprenants dans le cadre de l'évolution des technologies?
La place et la fonction de l’enseignant évoluent constamment, au fil des innovations numériques et recommandations officielles. Qu’en est-il des représentations psychosociales ? Que ce soit au niveau individuel ou au niveau collectif, on peut distinguer quatre problématiques :
La validité et la légitimité des savoirs transmis via le numérique est-elle remise en question ?
Quel est l'impact de l'utilisation du numérique sur le positionnement de l'enseignant en tant qu'expert ? Quelle est sa place dans cette nouvelle configuration de l’enseignement (gestion des trois notions : distance, absence, présence) ?
Reste-t-il l’expert de ses savoirs ? L’innovation numérique est telle qu’il doit s’y adapter afin de répondre aux nouveaux besoins et aux nouvelles compétences de ses élèves.
La constante et rapide évolution des nouvelles technologies permet l'émergence de nouvelles formes d'apprentissages. Mais qu'en est-il de leur légitimité au sein de la société ? Quel impact ont-elles sur les représentations de l'apprentissage ? Comment l’apprenant perçoit-il la construction et la co-construction des savoirs et quel impact ses représentations ont sur ses propres apprentissages ?
La formation proposée a-t-elle la même valeur si elle est dispensée à distance ? Si les apprenants évoluent à leur rythme, la valeur de la formation est-elle à leurs yeux, essentielle ? Suivre une formation à distance est-elle valorisante au regard de la société ? Un diplôme obtenu à distance a-t-il la même valeur sur le marché du travail ? Peuvent-ils réellement se prévaloir des mêmes compétences validées par leurs camarades en présentiel ?
Quels sont les incidences et les conséquences du numérique sur les processus d’apprentissage et en didactique :